Considérations météorologiques
Ya plus de saison ma brave Dame !
Nous sommes le 20 juin et il fait froid ; enfin le thermomètre sur la fenêtre de la cuisine, qui me permet de répondre chaque matin à la terrible question : "Comment je m'habille aujourd'hui ?" indique 15°7, ce qui exclut toute tenue légère. C'est une température suffisamment fraîche pour animer toutes les conversations, dans l'ascenseur, chez le boulanger, dans le local poubelle : "Oh il fait froid ce matin ! Et dire qu'on est au mois de juin !"
Est-ce normal ?
J'ai souvenir de plusieurs fêtes de la musique bien fraîches et arrosées (par le ciel) et d'autres bien chaudes. Donc finalement, ce n'est pas si terrible !
Quelques records météorologiques :
- 37°6 le 26/6/1947 à Paris (Ça fait rêver !)
- 0,1° le 1/6/1936 à Trappes (Promis, j'arrête de me plaindre !)
- 40°7 le 22/6/2003 dans le lot (Oui, c'était bien l'année de la canicule.)
Je déteste la météo présentée à la télé par des potiches fades et sans saveur. J'imagine quel aurait été leur sort à une autre époque, dans un autre pays :
Une loi anglaise de 1677 condamnait au bûcher les météorologues, taxés de sorcellerie. La loi ne fut abrogée qu'en 1959. Heureusement, elle n'a pas toujours été appliquée à la lettre : le Group Captain James Stagg, météorologue en chef, et les membres de ses trois équipes de prévision, prédirent une accalmie pour le débarquement de Normandie le matin du 6 juin 1944, et n'eurent pas à subir ce sort.
C'est donc la faute aux dames de la météo !